La magie du Léman !

La pêche est bien compliquée ces temps, tout le monde est sur les dents alors j’imagine que mon article va attirer quelques morts de faim…

Bon en fait le Léman c’est pas magique, faut pas croire tout ce qu’on lit sur les blogs. C’est souvent compliqué, on a vite l’impression que si on a réussi la pêche ça aurait pu être le contraire, bref il y a en effet moyen de faire des journées extraordinaires mais c’est rarement facile, encore moins magique !

Petit we au bord de la grande flaque avec Jéjé, tandis que ma chérie piste les panthères des neiges au Kirghistan, bon nous c’est moins exotique mais bien sympa quand même vu qu’on a le camion de Jérôme pour dormir sur place. Et on se dit que quitte à ne prendre qu’une touche par jour, autant risquer que ce soit un 120+ au bout !

Mise à l’eau le samedi matin kikille, cool on trouve des bancs de perches et de blancs rapidement au sondeur, et il y a du monde, ça change du vide abyssal bourgetain des dernières sorties. J’ai pris l’option de pêcher lentement, surtout que nous ne sommes pas sûrs de retrouver du fourrage par la suite. Je prends rapidement une touche brutale suivie d’un drôle de combat… pas une tanche quand même, non un broc piqué par les oreilles ! ça fait à moitié plaisir.

broc

Les bancs sont bien denses et ma canne sensible, du coup je fais des doublés…

perchette

On continue sur un secteur à grosses perches, je me dis que les gros brocs seront peut être dans le coin. En tout cas les perches sont bien là, un joli poc me rapportera mon (modeste) record dans la catégorie perche, 44 cm et plein de copines du même gabarit sous le bateau, qui nous feront des touches mais nous n’avons rien concrétisé de plus.

ça fait aussi à moitié plaisir, car ça ressemble quand même à un beau coup de c*l

perche

Le reste de la journée ne nous rapportera rien de mieux, et c’est pas faute d’avoir essayé. Ceci dit on est sur de super bases, deux poissons sur la journée alors que d’habitude c’est un poisson par jour 🙂 misèèèèrrreeeuuuuuuu

Il est temps d’installer le bivouac, « ça fait un bel ensemble »

camion

Le lendemain réveil sous la pluie (dommage pour Ecaille qui dormait dans le boat), on change de secteur pour se mettre un peu à l’abri du vent et chercher de nouveaux spots tandis que Quentin et Paulin mettent à l’eau après nous. On en profitera pour casser la croûte ensemble, s’il y avait des tuyaux sur la pêche à se refiler on l’aurait fait mais là…Le temps se gâte dans l’aprem, l’occasion de tester le bateau dans des conditions assez musclées, bilan c’est nickel : le franchissement des vagues est vraiment impec, gros sentiment de sécurité.

Quant à la pêche, les stats retombent à un poisson par jour sur le we vu qu’à 16h nous sommes capots et le mauvais temps a raison de notre motivation ! Un mail dans la soirée de Quentin m’apprendra qu’ils n’ont rien trouvé non plus.

En tout cas on s’est bien marrés et on remettra ça, quand les poissons seront disposés.

Du coup ces temps je fais un pause 🙂 ce we j’ai fait de la voile et c’était cool 😉

3 commentaires.

  1. Pas de soucis c’est quand tu veux n’hésite pas à me faire signe qu’on bloque un créneau car l’agenda se remplit… par contre en ce moment c’est la misère 🙁

  2. Salut Greg,
    Alors on se la fait quand cette sortie ?
    Ca fait rêver ton bateau!
    Les moucheurs sont-ils admis à bord?
    A+

    Michel

Commentaires clos.