Les petits pélagiques

On va commencer par les « petits » étant donné que ce sont les premiers à avoir bien voulu mordre à nos leurres !

Difficile de résumer toutes ces sorties car nous avons passé un we sur deux sur la grande Bleue de mi-septembre à fin novembre, elle est pas belle la vie 🙂 ?

Il a fallu composer avec le temps et être mobiles, la Méditerranée étant tout sauf calme !

Parfois il y avait de très gros bateaux (le petit truc noir à droite de l’image c’est le bateau de Quentin).

Et des navires plus… militaires

Les premières sorties furent calmes avec un peu d’activité mais il fallait aller chercher chaque poisson : de petites bonites à Nice et de jolies pélamides sur Toulon.

Les thons étaient alors aux abonnés absents… Quelques maquereaux et chinchards dans le lot aussi et même des oblades au popper pour madame. En tout cas ça tire toujours aussi fort ces bêtes.

Et puis tout s’est accéléré à Martigues. Première sortie sur un spot que nous ne connaissons pas, les oiseaux sont visibles en quantité à quelques encablures du port. Ces bonites, que nous avions jusqu’à maintenant réussi à leurrer au compte goutte, sont totalement déchaînées et forment parfois des chasses immenses. Nous montons au bateau plusieurs dizaines de poissons par jour, et encore  nous arrêtons en début d’après-midi pour chercher les thons, qui ne sont pas encore là !

Rushes énormes, parfois dans une mer bien agitée, doublés, les bras en feux, c’est une espèce d’orgie halieutique que nous n’avions jamais connu, un spectacle superbe avec tous les oiseaux qui plongent devant nous, les boules de poisson fourrage visibles sous la surface acculées par les prédateurs, et qui viennent parfois même se réfugier contre la coque du bateau.
Le spectacle de la furie de ces poissons en chasse, qui vont à une vitesse phénoménale, vaut à lui seul la sortie en mer… alors quand en plus ils sont coopératifs !! Comme souvent dans ces moment souvent éphémères on ne pense pas trop à prendre des photos mais il y a un petit film en fin de cet article qui permet de voir à quoi ressemblaient ces chasses.

Une des rares fois où le vent s’est calmé j’ai sorti la canne à mouche et j’ai eu le bonheur de piquer un de ces petits diables qui m’a mis au backing en moins de temps qu’il faut pour le dire, incroyable ! Hélas pour une raison inconnue elle s’est décrochée, on ne peut pas dire que j’ai détendu ma ligne !

 

A poids équivalent ces poissons ont autant de défense qu’un thon et se battent parfois même jusqu’à en mourir…

Les maquereaux sont aussi de la fête parfois, bref on n’arrête pas.

Petit à petit le thons s’en mêlent, parfois les rushes des bonites deviennent incontrôlables, un thon qui mange une bonite sur un ensemble light, ça fait mal. A ce petit jeu nous perdrons sur nos différentes sorties une bonne douzaine de jigs, et les bonites qui vont avec… Certaines nous reviennent mâchées aussi :

Là on sent qu’il y a du prédateur !

Les thons sont de plus en plus présents, le scénario se répète : les premières minutes les bonites chassent le fourrage puis les thons viennent chasser les bonites, très grosses sensations mais cela fera l’objet d’un autre article.

L’activité des thons s’est faite plus intense au fil des semaines par conséquent les cannes à « petits » ont été mises de côté au profit des ensemble 60 lbs, mais pas complètement oubliées car elles ont permis de remplir les périodes où les thons se faisaient plus discrets. Ces poissons étaient plus difficiles que ceux des premières sorties mais cela rendait aussi la pêche plus intéressante car il fallait s’appliquer un peu plus pour les amener au bateau.

Parfois de belles pélamides nous ont aussi fait plaisir :

Bref quelle éclate, à en être gavés, en prime nous avons même eu droit à des thons juvéniles pour changer un peu :

Toutes ces sorties ont aussi été l’occasion de bonnes rigolades, de camping plus ou moins improvisé, bref c’était un peu l’aventure à deux pas (ou presque) de la maison.

Ici une bonite morte au combat qui finira en sashimis et poêlée, sur une aire d’autoroute entre deux spots…

Pour un résumé de la saison en version animée, c’est ici.

 

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