Sale temps, pas le temps

Dur dur d’aller à la pêche en ce moment !

Entre l’emploi du temps qui déborde et les rivières qui font de même, pas le temps de se caler une session carnassier et pas facile d’arpenter les rivières à la mouche, rivières qui font le yoyo.

Myriam et moi arrivons quand même à trouver deux soirées où les eaux sont à peu près en ordre et le temps correct, il ne fait pas assez chaud pour avoir de vrais coups du soir mais les ombres sont régulièrement en activité, sur les mouches de mai. Là généralement ça se gâte car quand les poissons sont sur les MDM, c’est prise de tête.

Finalement j’aime bien ça la prise de tête. J’ai un peu mis de côté la mouche depuis quelques saisons et désormais je ne cherche plus le chiffre et la performance à tout prix, mais au contraire une certaine difficulté, réussir des coups tordus, convaincre des poissons retords… J’éprouve beaucoup plus de satisfaction à partager et transmettre cette passion qu’à pêcher seul maintenant.

Pour le coup les poissons nous font honneur, une bonne heure sera nécessaire avant que je trouve ce qui leur plaît, après quelques poissons je laisse ensuite la place à Myriam, qui peut ainsi attaquer de beaux ombres dans de bonnes conditions, résultat 2 jolis poissons bien maillés et une casse retentissante sur un 40+, la demoiselle n’a pas l’habitude des poissons bagarreurs en plein courant et on ne bride pas un ombre en 12% comme on bride un bec sur de la tresse 😉

Pour la deuxième session elle se débrouillera seule, pas loin à côté de moi, et au final deux (?) jolis ombres rejoindront l’épuisette, dont celui-ci :

Jeudi, si les cieux sont cléments, direction le Bourget.

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