De la nécessité de se remettre en cause

Samedi direction le Léman, pour changer 🙂

De toute façon on ne peut pêcher le Bourget car on est à J-7 de la compétition… et comme il faut faire répéter les derniers automatismes à ma coéquipière, c’est parfait. On en profite pour embarquer Jérôme qui prend goût au lac et à la pêche aux leurres…

Le lendemain je reviendrai avec Quentin qui, pour une fois, a montré un enthousiasme assez modéré. Et pour cause : la semaine d’avant ils ont eu un dimanche assez pénible sur le lac, et tous les retours que nous avons font état de pêches franchement moyennes, peu de poissons et des petits… J’évite de relayer l’info auprès de mes coéquipiers du jour pour ne pas les démotiver et à 10 heures nous mettons le bateau à l’eau.

C’est bien calme, quelques touches coup de fusil, un joli 70+ pour Myriam qui ouvre le score, on suit derrière avec des riquettes (enfin des poissons de 55 quoi), on décroche… Bref à midi le vent se lève et c’est pas glorieux ! Du coup on casse la croûte et il faut ensuite décider, soit on reste dans la même approche, soit on pêche différemment et ailleurs. J’avais plutôt prévu ce scénario le lendemain avec Quentin mais Banco, on part à quelques kilomètres de là.

Et Surprise, nous accostons un méga banc de perches dans lequel nous voyons les brocs chasser au sondeur, c’est magnifique et prometteur. Par contre le vent et la houle forcissent, on se croirait en Bretagne mais tant pis, on attaque.

Au deuxième lancer Jérôme ferre et annonce poutre, ça a l’air lourd… c’est en fait un poisson de 60 pris par le dos 🙂 mais bon faut bien démarrer !

J’enchaîne avec une belle cartouche et un joli broc de 80 qui fera une belle chandelle

 

Et on enquille les poissons, au début c’est touche sur touche, ensuite ça se calme un peu mais ça rentre !

Tout comme les vagues, d’ailleurs une bonne quinzaine de celles-ci rentrera dans le bateau, c’est pas tous les jours, d’habitude au pire c’est une ou deux…

C’est au tour de Myriam de faire un 70+ (promis la saison prochaine elle aura un chapeau qui la met plus en valeur 😉 )

On ne prend pas trop de photos car ce n’est pas trop motivant en dessous de 70, et ça bouge tellement !

Et à un moment arrive ce qui « devait » arriver, ce qui fait la magie du Léman : le GROS…

C’est Jérôme qui s’y colle cette fois, quel sens du sacrifice, quelle abnégation. Ce coup-ci pas question de le décrocher, le combat est assez bref alors qu’en général ces poissons donnent tout, il finit quand même par un début de chandelle… et retombe dans l’épuisette.

On mesure, suspens, à force de voir des gros poissons je ne sais plus s’ils sont métrés ou pas…

Ben si en fait…

 

105, il est content, bichette

 

C’est bon ça !

La journée continuera sur ce rythme, au milieu des vagues, c’est quand même épuisant. Je ferai même une jolie perche pour finir.

Ces poissons font vraiment plaisir car ils ont été pris dans des conditions de warrior et en plus il y avait moyen de passer complètement à côté.

Quant au lendemain, attention les yeux, ça pique 😉

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