De retour à Oléron presque un an jour pour jour… c’est un pur hasard mais nous avons amené le bateau avec nous pour 3 jours de pêche. Ce n’est rien de trop le temps de trouver ses marques.
La partie s’annonce délicate car même si le début de saison a été excellent, cela fait maintenant 2 semaines que c’est la misère, d’après Sébastien Gas, le guide qui nous avait accueilli l’an dernier et qui a eu la gentillesse de me tuyauter sur le secteur.
Après une courte nuit, nous mettons le bateau à l’eau vers 10h30, il faut s’adapter aux marrées ici car il n’est pas toujours possible de sortir du port !
Je ne suis pas top rassuré en sortant du port car j’ai potassé la carte marine et il y a moyen de frotter un peu le fond alors prudence. Nous sommes au début du montant, ma mer est plutôt calme (1 m de houle ce qui est un peu le minimum en Atlantique) et nous nous dirigeons vers le rocher d’Antioche, haut lieu de naufrages dans le secteur 🙂
Par contre niveau navigation, avec le nouveau bateau nous sommes sereins, en tout cas le décor change de nos lacs entourés de montagnes…
Pour le coup c’est très calme, et suite à quelques détections dans une dizaine de mètres sur le plateau Nord, nous décidons de faire une dérive. Je monte le leurre de ma tendre et douce, et en moins de temps qu’il faut pour le dire elle est attelée à un truc qui tire fort ! Je n’ai même pas encore fait mon montage…
Nous pêchons assez « light » (cannes M) pour profiter des combats car nous n’ambitionnons pas forcément le bar de 80 pour commencer. Gros gros combat pour une superbe vieille de pas loin de 3 kg vraiment un monstre ! Même si ce n’est pas le « poisson bar » ne boudons pas notre plaisir, nous ne sommes pas capots !
Je décide de m’attarder sur le secteur en attendant que la mer monte pour ensuite rejoindre d’autres hauts fonds repérés sur la carte marine… mais pas d’autre touche significative.
On mange en vitesse et direction la proximité du phare de Chassiron, nous pêchons dans les déferlantes le long d’un plateau rocheux, avec 3 à 5 m d’eau sous le bateau. Exercice à ne pas improviser mais finalement je ne suis pas dépaysé, le placement est proche du surf, il faut juste se mettre un peu plus au large pour ne pas partir avec les vagues. Pour la sécurité le moteur tourne quand même en continu.
Plusieurs touche « dans le vide » me font penser à une espèce de poisson agressive mais qui a du mal à se piquer, j’ai nommé l’orphie, que nous voyons d’ailleurs partir en sautant hors de l’eau tel un espadon après des ferrages non concrétisés. Une belle bestiole de près du mètre fini au bateau, elle aura le droit à sa photo tandis que sa grande sœur se décroche au bateau. Pas plus mal ça pue ces poissons !
Comme il y a un peu d’activité nous persistons sur le spot et mon Gulp se fait gober, ce n’est pas bien gros, mais c’est un bar moucheté de 40 qui fait quand même plaisir.
Dans la foulée je décroche un poisson qui semble plus lourd, Zut !
Après ça plus rien, nous changeons donc radicalement la pêche (enfin moi Myriam en prends 5 pour finir sa nuit), je sonde un chenal de 20 m avec quelques échos, comme ils ne sont pas légion je tente une pêche en traction, au cas où, 3 anim’ et bam c’est pendu, j’y croyais vraiment pas mais ça a payé. Un modeste bar de 40 mais qui fait plaisir vu que l’on part de pas grand’chose…
Hélas nous n’arriverons pas à reproduire cette approche, dommage.
Le reste de la journée va se résumer à chercher des spots et poissons au sondeur sans parvenir à concrétiser, il est vrai que nous n’avons pas vu beaucoup de choses à l’écho. Quelques orphies viennent mettre un peu d’ambiance mais il est temps de rentrer au port… Pas si mal pour une première après tout, même si le scrore en tant que tel doit faire rigoler les habitués.
La pêche et les conditions du lendemain sont très similaires, nous refaisons sensiblement le même parcours car il me semble bon, en espérant que les poissons se mettent en activité à un moment ou à un autre.
Le résultat est le même que la veille : des orphies, une belle vieille
et deux bars proches de la maille
Comme ce n’est pas trop le cas, nous nous essayons à pêcher les bordures de plateau au leurre dur.
Au moins nous nous amusons avec les orphies et rentrons un ou deux bars assez rapidement, hélas ce sont des bébés de 30 cm… mais c’est une piste à explorer.
Du coup le lendemain nous allons changer radicalement de côté (entre l’île et le continent), et pêcher les bordures de plateau et les parcs à huîtres, enfin en principe…
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