Le Rhône (en crue) ne me veut pas !

De l’eau, beaucoup d’eau ces temps ! Tellement d’eau que ça empêche de dormir Quentin qui rêve de cartons de sandres. Pour ma part je suis plutôt réservé vue ma dernière performance… mais bon il a des trucs à me montrer et en plus il va faire super beau, ah non zut ! Bon c’est en forgeant qu’on devient forgeron alors on y va.

Neige annoncée à la maison, on part avant 🙂 même si on se fait rattraper sur Lyon, mais bon ça passe.

A l’arrivée le bateau est en peu blanc.

 

Mise à l’eau sur le premier super spot prometteur, hélas malgré les débits il n’y a pas le courant escompté…

Mais bon ça va le temps s’améliore nettement…

Même pas froid !

Le spot est encore blindé de blancs, et probablement de glanes vus certains échos mais ça ne rentre pas… c’est pas ici qu’on fera la pêche ! Nous aurons quand même quelques touches furtives, des écailles, des trucs vivants au bout mais rien de bien excitant, jusqu’à cette belle touche en verticale dans peu d’eau… Que je ferre comme si on était dans 20 m. Résultat une belle casse pleine ligne, les boules !

Du coup on décide de bouger, direction un nouveau spot que je n’ai pas encore pêché. Au bout de quelques mètres de dérive je prends enfin une belle touche, décroché ! Arghhh ça part mal ça sent la journée à 0 sandre ça, même si cette touche rapide nous remonte le moral. Il y a un petit tas de sandres dans le coin, cela se confirmera un peu plus loin, j’ai des touches mais hélas pas ferrables, tandis que Quentin rentre un premier poisson correct :

Puis un autre du même gabarit… mais pas trop par la gueule 😉 et un troisième qui nous fait penser à un petit glane vu le combat, ça envoie bien ! Peut-être parce qu’il n’est pas tout à fait pris par la gueule encore, en tout cas ça prouve qu’on a trouvé les poissons mais ils sont un peu délicats à faire mordre ! Une jolie paupiette de 85, visiblement ils ne manquent pas de nourriture :

Malgré notre insistance les touches se raréfient et après un rapide bolino il est temps de changer de spot.

Et les poissons sont toujours aussi délicats à trouver, Quentin ouvre la voie mais hélas c’est un miaouuuuuuuuuuuuuuuu…

La bonne taille pour un combat sympa.

Puis c’est à mon tour de prendre une grosse cartouche, je m’emmêle les pinceaux avec le frein du moulinet spinning, plus trop l’habitude de m’en servir, mais ça va pas de casse. Le combat dure un peu, des fois le poisson décide de ne plus bouger, et moi non plus je ne peux plus bouger 🙂 C’est un client, je lui prends 3 m de tresse et il m’en reprend 5 m…

Mais finalement on va le voir quand même.

Un joli glane, peut être mon record, mais nous ne l’avons ni mesuré ni pris en photo en entier, estimé à « quelque chose comme 1,80 m ». Il a une très jolie robe constellée de points marrons et jaunes…

Une belle grosse tête,

On est pas meugnons tous les deux ?

 

Passée cette phase d’activité, nous allons reprendre nos recherches sans grand succès, le Rhône est un peu sale…

 

Quentin retouchera quand même un chti sandre

Et moi un chti glane, c’était pas une journée à sandre que je vous disais…

Et malgré notre acharnement rien de mieux, dur dur, le jour du carton en crue ce n’était pas encore pour moi ! Mais vus les résultats des jours précédents et suivants d’autres équipages, nous ne nous en sommes pas si mal sortis…

 

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