NON CE BLOG N’EST PAS MORT !! mais disons que ces dernières semaines n’ont pas été très favorables à notre passion…
Cela fait bientôt deux mois que je n’ai pas tenu une canne en main, si on excepte une sortie foireuse sur le Rhône avec un glanou :
dans une eau, comment dire, chargée…
Et un WE en mer qui s’est résumé à de la ballade / sondage pour cause de mauvais temps.
Il va faire trop beau ce mercredi pour travailler… ski ou pêche, allez ce sera pêche d’autant qu’il ne faut pas chauffer Jéjé longtemps, il m’avait promis une sortie en réservoir avec succès à la clef, alors c’est parti.
On ne peut pas dire que ça soit ma passion, ça peut paraître snob mais à partir du moment où je sais que le poisson que je pêche n’est pas sauvage, l’intérêt et la fierté que je peux avoir à les leurrer s’en ressentent fortement, il faut dire que j’ai la chance de fréquenter des milieux où la nature se suffit à elle-même. Ce n’est pas un jugement sur la pêche en réservoir qui peut être très technique et que je ne maîtrise pas pour un sous, mais bon j’ai dû y mettre les pieds une demi-douzaines de fois en 10 ans de pêche à la mouche intensive et la dernière sortie remonte bien à 5 ans. Bref c’est un peu pour moi comme l’amour tarifé.
C’était d’ailleurs au réservoir de Barouchat, comme cette fois.
Nous voilà donc au bord de l’eau à 9h30, nous sommes loin d’être les premiers, le (très) beau temps a attiré les pêcheurs, dans un cadre magnifique avec les Alpes enneigées en fond d’écran !
Nous montons vite fait des « bas de ligne » : un morceau de 30%, un autre de 20% et les streamers magiques à Bichette. Comparés aux pros avec râtelier de cannes et boîtes genre pêcheur au coup on fait un peu léger mais bon ça pêche.
Quasi au premier lancer je touche un poisson 🙂
Après ça se complique, le streamer fait nettement bouger les poissons mais nous sommes à moins de 30% de réussite, les truites ont une capacité à prendre et taper le leurre sans se piquer vraiment impressionnante : mordillage du tinsel, gobage / recrachage express, gobage bouche ouverte pour laisser le stream ressortir au ferrage etc…
Mais bon nous en piquons quand même quelques une
et la technique s’affine, l’animation se précise, il faut parfois attendre que le poisson ait gobé / recraché le stream 2 ou 3 fois sans ferrer pour finalement piquer la bestiole. Tout ça a vue, c’est quand même bien rigolo !
Les poissons s’enchaînent au point qu’en fin de journée nous avons mal au bras, ça c’est fait.
Il y aura des grosses, très grosses même :
Un truc bizarre au loin :
Qui s’avère plutôt moche genre canari transgénique :
Et des plus « normales », si on peut dire qu’une truite de 50 grasse comme un cochon soit un poisson normal 🙂
Allez, les prochains poissons au planning seront des lavarets, cette année j’ai promis de m’occuper de leur cas, avant les brocs, les thons, les bars, les bonites… du pain sur la planche quoi !
C’est quand tu veux !
On est bien d’accord. Bon c’est l’ouverture, on va laisser passer le rush des skieurs qui se croisent sur la rocade et des viandards à la recherche de leurs portions et attaquer une nouvelle saison.
Tu m’emmènes sur ton bateau un de ces jours?
michel
non, c’est juste que ça faisait 2 mois que je n’avais pas pu pêcher faute de bonnes conditions climatiques/hydrologiques et que c’était le seul plan en vue 🙂
après il n’y a aucune gloire à retirer de ce genre de pêche, même si c’est à la mouche !
Finalement mon Greg, tu te remets à la mouche et au réservoir! Qu’est-ce qui t’arrive ? T’es malade ? Ou tu bosses trop ?
michel
merci c’est sympa ! ça faisait longtemps que j’avais si peu pêché, du coup j’ai les crocs 🙂
content de voir un nouveau reportage.j étais inquiet !!! merci
» Bref c’est un peu pour moi comme l’amour tarifé. »
MdR, jolie formule 😉