RHAAAAA !!!

Voilà mon état d’esprit après cette courte mais très intense session sur la Bienne.

Samedi après-midi, je dispose de 4 heures de pêche, la rivière est à 30 m3/s, en décrue, bref des conditions un peu bancales. Même si je prends normalement la canne à mouche et la canne à leurres pour couvrir les différentes situations, cette fois je n’ai que la canne à leurres car  il me semble fort improbable que ça gobe à un moment ou un autre, d’autant qu’en plus de tout ça il y a pas mal de vent.

Je m’applique donc à peigner les courants, sans aucun succès pendant près d’une heure, ce qui est assez étonnant…

J’arrive à la sortie d’une bras secondaire, tiens un gobage sous les frondaisons… ça recommence… Bon si ça gobe une 3ème fois je vais chercher la canne à mouche qui est dans la voiture à 10 mn d’ici !!

Et c’est reparti, sprint en waders (toujours un plaisir) pour changer de canne, montage du matos, et me revoilà au bord de l’eau. En fait cette pause forcée a permis à d’autres poissons de venir s’installer et j’ai sous les yeux une ribambelle de grosses truites qui gobent comme des folles dans 30 cm d’eau, un spectacle fabuleux.

Et l’heure qui vient va être fantastique : j’attaque chaque poisson et à chaque fois la dérive est sanctionnée par un gros gobage, le poisson dévale à toute vitesse pour sortir de ce bras secondaire, en général il passe sous les frondaisons face à moi ce qui m’oblige à changer de rive et courir derrière la truite le scion dans l’eau pour décoincer ma soie ou mon bas de ligne des branches dans lesquelles il est passé.

Pour une raison que j’ignore je ne subirai aucune casse et seule la 5ème truite de la série se décroche, miraculeux !

Puis les poissons rejoignent le cours principal de la rivière et dévalent ou se mettent en opposition dans le courant ce qui donne des combats vraiment énormes à chaque fois vu le débit assez important, il me faut parfois 5 bonnes minutes pour mettre le poisson à l’épuisette ce qui est trèèèèss long.

Et ça donne dans l’ordre :

55 pour la première

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Puis 45 :

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Puis 50 :

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Puis ce spécimen, la dernière en poste, qui d’emblée me paraît vraiment costaud. Elle se faufile dans les arbres si bien que ma soie fait un angle droit puis un autre angle en passant autour d’un branche. Du coup la truite est posée près de la bordure, tenue en laisse par cet écheveau. Je la vois, elle est 2 m à l’aval, j’essaye de l’attraper à l’épuisette mais elle dévale, et non seulement je ne casse pas mais ma ligne se libère de ses entraves… ouf !

Bon ce n’est pas gagné pour autant et le combat dure encore de longues minutes mais elle finit dans l’épuisette, je l’estime à 64 cm, à la  mesure ça donne 63 avec de sacrés dents :

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L’activité est retombée, je continue ma progression, le long d’une bordure je touche un ombre, leur pêche est interdite sur la Bienne mais il arrive d’en toucher car il occupent aussi parfois des postes de bordure et ce n’est pas toujours simple de les éviter. Par ailleurs je trouve qu’il sont plus nombreux qu’on pourrait le croire. Mais bon du coup relâche express et pas de photo…

A force de crapahuter je trouve une truite qui gobe encore le long d’une bordure, hélas je n’arrive pas  la décider, je laisse ma pointe dans un arbre, il est temps de rentrer… tant pis je monte un sedge en vitesse sur mon 20%, belle dérive bim, fish on ! Cette belle série finit avec un truite de 45 :

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Comment dire c’était RHAAAAAA !

 

 

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