ça gambe !

Changement de lac mais pas de poisson, cette fois ce n’est plus l’abondance du Bourget, la population est ici plus modeste (ça reste relatif, il faut dire qu’au Bourget il y avait du poisson « partout »), mais par contre les poissons sont d’un taille sympa, rarement sous la maille (35 cm).

Nous voilà partis avec JéJé, un peu de brouillard le matin pour l’ambiance et sinon un temps magniffiiiqquuue !

Bichette a fait des travaux sur son bateau et l’a aménagé en bass-boat avec des super sièges importés des US, ça a vraiment de la gueule :

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Et il a profité de l’hiver pour refaire toute l’électricité du bateau, c’est important l’électricité sur un bateau :

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Mais revenons à nos brèmes, pardon nos lavarets… La technique locale est grosso modo de s’ancrer à grand fracas d’ancre et parfois de chaîne, et d’attendre les « passages » de poissons. Les plus courageux remontent de temps et temps tout ce matos et bougent mais bon, ils sont globalement statiques. Pas mon truc ça… Nous décidons donc de sonder pour trouver des poissons, la stratégie ne semble pas mauvaise et ça évite aussi de pêcher avec plein de bateaux autours, pas mon truc non plus 🙂 Quoique le nombre de bateaux est limité par rapport à la normale, « ça ne mord pas ».

Nous nous rendons compte rapidement que, même si les poissons ont des passages à vide, en les cherchant au sondeur (ce sont des petits groupes de quelques individus à chaque fois, sur le Bourget on ne s’arrêtait même pas pour les pêcher !) et en leur présentant nos nymphes les touches ne se font pas attendre. Nous auront droit à tous les types, de violentes tirées, des petits coups secs, des mouvements de scion (presque imperceptibles), des remontées avec perte de contact du plomb. Et ce n’est pas sur les touches les plus violentes que nous aurons le plus de succès d’ailleurs. Par contre poisson décroché = fuite du reste du petit groupe !

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Malgré le sondeur un peu vintage de Jéjé, nous arrivons à pêcher à vue. Contrairement à la sortie précédente, pas moyen de toucher les poissons suspendus. Cette fois ça se passe au fond, nous décollons les montages et la nymphe est souvent interceptée entre 2 et 4 m du fond. Un festival de décrochés, cassés, loupés va un peu limiter le résultat sur un plan comptable mais mis à part une ou deux périodes un peu creuses, les journées passent vite entre les touches et la recherche au sondeur. Bien sympa tout ça d’autant que les poissons nous font de très jolis combats sur ce matériel fin.

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Non je n’ai pas pris de bide pendant l’hiver, Jéjé a juste profité que je sois mal fagoté pour me prendre en photo…

La pêche a varié entre 20 et 30 m, il fallait s’adapter à l’humeur des poissons. Quant aux nymphes, nous utilisons toujours les mêmes et ça n’a pas l’air pire que les autres 😉

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Je n’ai pas multiplié les photos de poisson, le lavaret c’est toujours un peu pareil… record du jour pour bichette avec 43 cm. Vivement que « ça morde » !

Allez un petit Hors sujet, une photo d’un petit ensemble pour des poissons un peu plus costauds, un indice la marque est PENN :

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