En-corégone

Elle est bonne, non ? Bon ok…
Ce printemps c’est lavaret, nous continuons l’apprentissage de cette pêche bien sympa, pas au point d’y passer l’année mais pour sortir de l’hiver et treuiller du poisson c’est idéal.
Enfin treuiller façoin de parler car la pêche est quand même assez subtile et fine, sans pour autant être très compliquée.
Bref nous voilà au bord de l’eau par un mercredi assez venteux. Jéjé s’est fait prier (environ 45 secondes) mais « ya pas le choix » faut y aller.
Le vent est l’ennemi juré de pêcheur de lavaret car il faut être stable pour pouvoir pêcher proprement et bien détecter les touches.
Qu’à cela ne tienne, nous trouvons des secteurs à l’abri et les poissons répondent présents, à condition de bien les chercher et d’être mobiles, ça rentre régulièrement, Jéjé nous fait son record, 49 cm si mes souvenirs sont bons :
jeje palad fat
Les poissons sont bien fat sur ce lac. Comme la bête (le lavaret) n’est pas super photogénique, on essaye de varier les prises de vue :
jeje palad face
C’est vrai que la photo classique ça fait vite un peu misérable 🙂
greg palad
Le vent nous fait quelques misères en tournant, il s’arrête, on traverse le lac (à l’électrique) et bim ça repart… nous tentons quand même notre chance, avec succès malgré les vagues, comme quoi c’est faisable ! Mais inconfortable il faut bien l’avouer, donc re-changement de rive…
Petite traversée du désert (2 heures quand même ça paraît long) mais nous retrouvons les poissons sur des secteurs qui subissent moins de pression de pêche, il faut dire que le lavaretiste, tout comme son poisson fétiche, est assez grégaire. D’ailleurs assez souvent, quand nous commençons à prendre du poisson, les bateaux se rapprochent, c’est assez spécial, du coup, nous on s’en va 🙂
A noter cette très grosse touche alors que je laisse traînera gambe lors de la traversée du lac… hélas ce n’est pas une truite mais le moteur arrière, en roue libre, qui me vide toute la bobine du moulin pour finir pas s’arrêter juste au moment où mon scion allait s’enrouler autours du moyeu de l’hélice ! ouf ! petite scéance de démélage mais ça pêche encore.
Le vent (et la fin de journée) auront raison de nos batteries, il est temps de rentrer.

Et une autre sortie sur le Bourget, Mymy veut sa revanche auprès des lavarets, l’ouverture ayant été délicate !
Nous compliquons un peu la donne puisque nous pêchons à 3 nymphes (pour d’obscures raisons de permis) alors que d’habitude les montages comptent 6 nymphes, enfin les notres, car la réglementation en autorise jusque 18 !
Les poissons sont un peu difficiles à localiser car concentrés sur certains secteurs et il faut faire le tri entre les perches omniprésentes jusqu’à 30 m, les petits lavarets, les moyens et compagnie. Finalement nous commençons par de jolis poissons (environ 45 cm), il faut chercher les petits groupes actifs et en général ça score, jusqu’à ce que nous tombions sur une zone très productive avec des touches quasi systématiques, et des poissons de toutes tailles.

greg bg

Du coup Mymy s’est réconciliée avec les poissons, en plus le combat est quand même bien sympa (même si ça ne vaut pas un broc de 97, à suivre…)

mymy fight

Et du coup il est parfois difficile de s’arrêter de pêcher :

mymy mange

Surtout quand on voit ceci à l’échosondeur :

sondeur2

Et voilà un des coupables :

mymy bg

Et un autre :

greg bg gros

Mais le lavaret c’est pas toujours facile pour preuve cette sortie avec Stef, où nous avons pris « de tout » (gardon, perche, mini mini lavarets), mais rien de joli (max 30 cm).

Allez, il est temps de passer à autre chose, à suivre grosses truites et gros brocs !

Un commentaire.

  1. Super petit reportage! Merci Greg!
    En ce moment, je suis dans les abeilles (contrôles sanitaires) mais la pêche devrait bientôt suivre!
    A+
    Michel

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