C’est au moment de la première vraie crue d’hiver que je vous raconte les pêches automnales, qui se sont caractérisées par des débits apathiques…
Débits plutôt adaptés au premier secteur du Rhône, près de la maison où il n’est possible de pêcher que quand l’hydrologie est faible, sinon le secteur est trop courant. Les poissons se concentrent dans une grande fosse et la pêche est soit une pêche plutôt en finesse (drop shot profond) soit une bonne séance de plomb palette bien bourrin avec à la clef la possibilité de réaliser un grand slam : perche, sandre, brochet et silure !
Nous voilà donc sur la zone après une navigation en peu fraîche mais dans un cadre magnifique.
Myriam n’a jamais eu l’occasion d’attraper un silure, je lui propose d’attaquer en verticale. Première dérive, touche pendu ça tire !
ça c’est fait !
Nous allons maintenant nous concentrer sur le banc de perches, en espérant toucher également les autres carnassiers.
Hélas, pour des raisons difficiles à cerner (peut être la pression de pêche, il y a beaucoup de bateaux sur le secteur et le spot n’est pas immense…) les poissons sont très peu actifs.
Une perche par ci par là,
Des barbeaux en drop shot, la classe !
Ou carrément en verticale :
Et rien de terrible malgré nos recherches. Nous conclurons sur le beau coup de ligne et surtout le beau geste, nos voisins font un superbe broc d’environ 1m10 sur un shad 3″, qui repart à l’eau. Le voir se faire éclater aurait définitivement gâché ma journée !
Quelques semaines plus tard, Quentin et moi descendons plus à l’aval sur un mini-coup d’eau, qui espérons le, aura lancé l’activité des sandres.
La turbidité (relative) de l’eau et des essais à diverses profondeurs nous font opter pour une pêche dans 10 m d’eau. Et ça rentre, gentiment, mais les touches sont là.
Un peu timides quand même, nous avons notre lot de ferrages dans le vide.
Puis les premiers poissons commencent à rentrer, autour des boules de fourrage.
C’est Quentin qui s’y colle en premier.
Quel sens du sacrifice !
Quelques brocs traînent encore dans le coin :
J’en ferai les frais pour ma part avec deux coupes consécutives au plomb palette !
Puis c’est à mon tour d’ouvrir le compteur, très modestement !
Les choses semblent s’améliorer par la suite, une belle cartouche sur une dérive bien calée, hélas ce n’est pas le bon client…
Mais rapidement un poisson plus correct monte au bateau :
Quentin est en train de me réconcilier avec la pêche du sandre, c’est pas la folie mais on a les sentiment de pêcher juste et les touches sont relativement nombreuses.
Mais cela ne va pas durer, les débits de cette mini crue se cassent la figure en milieu de journée et la pêche se complique, seuls les petits poissons répondent maintenant à nos leurres.
En tout cas rien qui mérite une photo.
La journée s’étiole, il est temps de rentrer, je suis réconcilié avec le Rhône, envie de faire mieux mais ça fait plaisir d’être dans la pêche, quel que soit le résultat.
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