(Petite) pêche exotique

Cet été nous avons eu la chance de faire un superbe voyage en Indonésie.

Même si mes voyages sous les tropiques m’ont permis de me rendre compte que c’est loin d’être l’abondance de prédateurs partout comme on pourrait le fantasmer vu d’ici, j’ai désormais toujours une canne exo light dans mon sac « au cas où ». Elle ne  m’a pas servi lors de notre trip au Costa Rica de début d’année, je ne me fais pas d’illusions sur la première étape du voyage (Bali) mais la suite pourrait être plus intéressante car nous passons 2 semaines sur Florès, « le Bali d’il y a 40 ans ».

Le temps passé sur et sous l’eau à Bali me permettra de confirmer que, même s’il y a de très jolies choses à voir, la plupart du temps les tops prédateurs ont disparu et ma canne reste pliée.

Le planning sur Florès est bien rempli et il ne suffit pas de lancer un leurre du bord pour que des carangues affamées se jettent dessus !

Un créneau se décide néanmoins, nous allons passer la journée dans un archipel, à cet effet nous avons loué et bateau (capitaine inclus) pour la journée. Snorkeling au programme mais si on repère des poissons j’essayerai bien de m’en occuper !

Dès l’immersion nous apercevons des carangues, carpes rouges parfois en gros bancs, rien d’énorme mais ça méritera bien un coup de canne. Le bateau est trop gros pour aller faire une dérive le long du reef du coup je profite d’une bonne heure avant le repas pour aller pêcher la queue de l’île où nous allons bivouaquer, elle est en effet soumis à un fort courant, ça devrait le faire !

Mon stickbait est rapidement poursuivi par de grosses orphies tropicales, j’en pique même une qui se décroche mais rien d’extraordinaire jusqu’à ce que je prenne une cartouche sur un plateau corallien recouvert d’environ 1 m d’eau. Il faut brider fort pour ne pas perdre le poisson et une jolie carangue bleue de 3 kgs vient s’échouer sur la plage… Ici les poissons représentent un repas, mais comme je suis tout seul j’envisage de la relâcher discrètement, sauf que pour une raison inexpliquée elle ne repart pas !

Mon retour au « campement » (après avoir fait 2 ou 3 petits snappers au jig et m’être fait coupé un stickbait par une orphie) avec ce poisson me fait passer aux yeux des locaux de touriste suréquipé à pro de la pêche 🙂 c’est la fête !

Changement d’île, lors de notre exploration en snorkeling nous tombons sur un gros banc de carpes rouges et carangues, c’est superbe et je prends des repères sur la rive pour venir leur présenter un leurre. Mais du bord l’accès est délicat car il y a le tombant corallien. Je tente ma chance au bout de 2 animations je suis pendu à un truc furieux qui hélas explose tout dans le corail. Je remonte une tête de ligne et un leurre, deuxième lancer, même sanction !! C’est chouette mais pas pêchable d’où je suis, il faut se rendre à l’évidence ainsi j’arrête la pêche même si ça me démange…

Sur la route du retour, je fais traîner 15 mn un bon vieux Rapala Maquereau, c’est vite chiant il faut bien l’avouer…

 

Mais mon moulinet se met à hurler… le capitaine gère plutôt bien le bateau et je finis par monter au bateau un tazard de 5-6 kilos, le capitaine exulte (et lui met un bon coup de gourdin sur la tronche…), là je suis carrément un héros 🙂

Du coup je propose de lui offrir les poissons et qu’il nous invite à manger chez lui le soir… magnifique repas que nous fîmes alors !

 

Nous finirons le séjour par une croisière de 4 jours plongée / snorkeling dans l’archipel des Komodo, thons à dents de chiens, grosses carpes rouges, GT tous les jours sous l’eau, hélas il est interdit de pêcher, je me suis donc contenté de me rincer l’oeil ! Dur quand même ces chasses incessantes autours du bateau !

Un commentaire.

  1. Super voyage et quelle surprise d’entendre le moulinet sur le retour alors qu’on n’y croyait plus !!

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