Si les truites m’étaient comté

Attention je ne pense pas tenir la saison avec des jeux de mots à chaque fois, rassure toi public 🙂 .

Petite escapade au pays du comté (ça c’est pour ceux qui croiraient que j’ai fait une faute dans le titre…) à l’occasion d’une sortie familiale. Et comme la famille est au bord de LA rivière de ce début de saison, celle où la pêche a été fermée un an et désormais en no-kill (mais pour combien de temps ?), celle où les truites ont des taux de croissance hallucinants, bref celle où il faut être ce printemps pour faire de la grosse truitasse.

J’avoue que j’ai eu un peu la flemme d’y aller en ce début de saison car j’ai attaqué la pêche du lavaret, ce qui demande forcément d’y investir un peu de temps aussi parce que je n’ai jamais pêché la truite aux leurres, même si j’en ai fait des camions à la mouche. Quelques coups de fils à Quentin et un petit colis dans ma boîte aux lettres plus tard, me voilà donc opérationnel.

Voilà le cadre, tout simplement splendide !

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La première sortie sera une fin d’après- midi après avoir été un peu coincés à table 😉 … ceci dit il fait un temps vraiment moche avec une forte bise qui a fait chuter la température. Nous prenons deux cannes, un lancer pour moi et une canne à mouche pour Myriam qui espère bien quelques gobages mais qui finalement craquera face à l’inactivité en surface. Rapidement je fais bouger des poissons suiveurs, c’est une première victoire quand on part de zéro ! Et dans cette veine un peu rapide pan ! Un poisson d’un cinquantaine de cm défonce mon shad, je le tiens quelques secondes et il se décroche. Je suis à peine déçu car cela prouve que j’ai la bonne recette, ou presque, car au final j’aurai trois suivis et trois décrochés en cette fin d’après midi… un capot instructif en quelque sorte ! Mais demain il faudra concrétiser.

Quelques gobages sur un plat nous rapporteront une casse et un ombre, décidément ce n’est pas le jour de la zébrée élevée au comté.

Le lendemain matin je suis seul au bord de l’eau à 8:00 et il fait 0°C… sympa l’enfilage de waders en caleçon. Je choisis donc un secteur au soleil, ça sera au moins profitable à mes mains. La première demi-heure s’avère infructueuse jusqu’à ce que je lance plein amont dans une veine de courant soutenue. Au moment où je lance je me dis que c’est une idée débile car j’ai du mal à tenir ma bannière et le potentiel poisson en poste va recevoir le leurre qui arrive sur son nez à toute vitesse. Ben en fait l’idée était bonne, gros blocage dans le courant, ferrage et une magnifique zébrée de 52 rentre difficilement dans mon épuisette un peu sous-dimensionnée , il faut bien l’avouer !

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Allez hop, c’est bien plus joli quand ça nage un poisson :

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J’ai trouvé la recette de cette matinée, et de cette façon je toucherai 6 poissons en 2 heures, avec hélas 50% de réussite, mais le résultat est meilleur que celui de la veille, il faut bien débuter ! La plus petite acccuse 45 cm et sa soeur 48 cm, une taille moyenne hallucinante pour un cours d’eau français !

Voilà la seconde :

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Il faut être concentré sur les dérives :

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Et ça paye :

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Myriam me rejoint de 10 h à midi mais hélas la pêche est faite, la foule des grands jours est au bord de l’eau et les poissons sont maintenant calés, ce qui sera confirmé lors des quelques heures de fin d’après- midi que nous passerons ce jour là, sans succès.

Il faudra revenir, surtout si la rivière est ouverte aux préleveurs de tout poil l’an prochain, ce qui serait un énorme gâchis vues le potentiel de la rivière… mais prélever du poisson à tout prix est un droit en France, c’est bien connu…

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