Cinq jours sur la Grande Bleue (1) : la découverte avec Quentin

Mardi soir 19:15, nous quitons le Nord Isère avec Quentin direction Toulon, le bateau nous suit… Au programme 5 jours en mer pour essayer de sauver la saison en Méditerranée. Un thon serait un gros bonus mais ce n’est pas l’objectif premier, nous voulons surtout prendre des poissons sur chasse et nous faire plaisir.

Les prévisions météo sont au top et les échos que nous avons eu de la pêche plutôt encourageants. Pas vraiment de pression vu le nombre de tôles que nous avons enchaîné, mais ce serait quand même bon pour le moral et la confiance de faire des touches !

La route passe vite, bizarrement ça parle pas mal de pêche, arrivés à minuit, le temps de déballer les affaires, préparer le matos, il est 1:30 quand nous nous mettons au lit, ce qui nous laisse juste 4h30 de sommeil !

6h00 du mat’ nous sommes donc debout, direction le port, à peine arrivés que ça chasse sur la mise à l’eau !

On ne peut pas s’empêcher de faire quelques lancers, sans résultat ! Grosse surprise, à la sortie du port une 30aine de bateaux attend une chasse qui ne viendra pas, heureusement tout ce petit monde va rapidement se disperser.

Pas loin de là nous trouvons quelques signes d’activité et des échos au sondeur, et voici nos premiers poissons, quelques modestes chinchards et un truc qui tire nettement plus fort, un joli maquereau pour Quentin.

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L’activité baisse, il faut couvrir du terrain pour essayer de trouver une chasse, c’est chose faite avec des pélamides isolées et des bonites qui parfois font de gros gobages, la tension monte d’un cran… Hélas pas moyen de les piquer, mais nous tombons sur une autre chasse qui rapporte des oblades, chinchards et maquereaux…

 

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Le moindre petit poisson envoi du steak !

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C’est sympa l’objectif fish-eye mais on a un peu l’air de trolls avec ça…

Allez un chinchard pour la route :

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Départ pour le large, il va nous falloir couvrir du terrain pour essayer de trouver des poissons, en guettant le comportement des oiseaux. Un début de chasse qui ne donne rien va quand même rapporter à Quentin un joli sar :

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Nous continuons notre route vers un sport bien connu :

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Mais l’activité est faible, nous apercevons un petit thon et enfin un groupe de bonites… mais hélas malgré une activité régulière et de nombreux passages dans le banc, impossible de faire la moindre touche. Elles ont l’air de manger de toutes petites proies et il est impossible de les intéresser à nos leurres ! Ce petit manège va quand même durer une heure !

On se dit régulièrement qu’on devrait prendre des photos des chasses, mais pas possible de lâcher la canne…

Retour vers le port, en route on croise des choses bizarres quand même :

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Puis nos copains les globis :

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Un poisson lune (truc de dingue, Quentin a même pas essayé de le pêcher, faut dire que ça fait un peu pitié comme poisson, on se demande comment l’évolution a pu l’épargner…) :

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Nous continuons notre exploration de la rade mais l’activité est tombée, il est temps de rentrer, demain cap plus à l’Est, il faut se coucher tôt car le réveil sera (très) matinal…

5h00 du mat’ ça sonne, ça pique, mais pas tant que ça pour aller à la pêche. Mise à l’eau à Antibes, au milieu des Yacht, super port avec gardien, chiottes en teck et gratos… que demande le peuple ?

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La mer continue a être super flat, c’est du bonheur, enfin jusqu’au cap d’Antibes où un gros courant d’air descendant des montagnes agite le plan d’eau et rend la navigation désagréable, mais ce ne sera que temporaire. Arrivés sur zone c’est encore plein de bateaux et à la moindre chasse chacun se rue sur les poissons, en fait c’est n’importe quoi.

C’est assez énervant au début mais on s’y fait ! Les bonites en chasse sont très difficiles, elles mangent des poissonnets et nos leurres ne semblent pas très convaincants. Plus loin, très près du bord une grosse chasse pète et nous arrivons à nous en approcher sans être trop embêtés par les autres bateaux. Il y a pas mal de poissons et de belle taille, lancer / fish on !! Ce n’est pas un thonidé, car tire moins mais quand même. Je pense à un bar mais au final ce que nous pensons être une liche s’avérera être un tassergale, coooool !

IMG_4268(minerve power !)

Je double la mise tandis que Quentin rentre un maquereau qu’on a oublié de photographier, dur d’y penser quand on a des dizaines de poissons pris de frénésie à 20 m du bateau !

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Et ensuite je ne me souviens plus si on a attrapé autre chose sur cette chasse… dans ces conditions on prend peu de photos, pas le temps.

Puis ce sont les chasses de bonites qui s’enchaînent, le spectacle est fabuleux, parfois les poissons sont à quelques mètres du bateau, en affinant les approches à l’électrique nous arrivons à être « dedans » très souvent mais toujours pas de touche, malgré nos tout petits jigs.

Enfin Quentin ouvre le compteur, le combat est vraiment génial sur nos ensembles légers, ces poissons tirent comme des ânes, et quand on met un autre âne au bout ça donne ça ;), le matos est mis à l’épreuve :

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Nous lui tirons le portrait et elle rejoint ses copines, ce qui est plutôt rare ici vu que la règle est le viandage maximal…

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C’est toujours très compliqué, mais Quentin double la mise :

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Puis c’est à moi d’être attelé, ouf !

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Peu à peu l’activité baisse, le temps est fabuleux, la mer d’huile, comme nous avons une 15aine de kms de navigation pour rentrer, nous décidons d’y aller, au cas où nous croiserions des poissons plus au large. Pour le coup nous verrons un petit espadon mais il n’a pas goûté nos jigs.

 

Il est temps de rentrer, demain je pêche seul car Myriam me rejoindra le soir, je dépose Quentin à la gare en passant, en route vers de nouvelles aventures ! Très sympa le centre ville de Toulon avec le bateau derrière, j’ai testé pour vous, et deux fois en plus !

 

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