Oulà, je suis pas en avance moi…
Hormis pour la pêche à la mouche, le mois de juin n’est pas un mois terrible terrible pour la pêche dans nos contrées : entre les poissons qui frayent, ceux qui viennent de finir et ceux qui vont frayer, tout ce petit monde ne sait pas trop sur quelle nageoire danser. Quant aux grands lacs alpins, ils sont dans une période de transition entre des conditions printanières irrégulières mais qui peuvent rapporter de jolis poissons, et l’été où les perches accostent en berge (entre 4 et 10 m) et rassemblent les carnas tout autours d’elles.
Bref on sait pas trop quoi pêcher en cette mi-juin, et comme le glane nous démange on décide de le tenter tout en sachant qu’ils sont peut être en train de frayer, qu’ils sont peut être derrière les kerps qui frayent et qu’ils viennent de se prendre les chasses du Rhône sur les barbillons.
Pour faire court on a beaucoup cherché pour ne pas trouver les silures à leurs places habituelles, au final c’est le bord d’un grand plateau qui retient notre attention, beaucoup d’activité de blancs et des glanous qui tapent en surface. Hélas ils ne sont pas trop actifs et on est dans une zone sans courant, nous passerons donc la journée à la quadriller en dérive lente au moteur élec. Résultat des courses Sylvain se fait chipper un vif sur une touche (les bouuules), je prends une claque sans suite et on sauve le capot avec ce fish d’1m20 pris au bouchon derrière le bateau. C’est pas l’Everest mais ça fait plaisir, d’autant que les poissons à cette époque ont une super défense.
Allez, on est en Juillet maintenant, ça s’arrange doucement, pour garder le moral je ne peux pas ne pas partager avec vous les talents de photographe de Sylvain, qui décidément progresse de jour en jour 🙂
Paye ton photographe!!!!
Bon, t zime pas le moi de juin..ok! et le mois de juillet??
C’est ce qui s’appel « queutter une photo » … hihihi