Le début de saison est compliqué, pour ne pas dire pourri : des rivières qui font le yoyo et ne permettent pas de caler une session truite digne de ce nom, et des lacs qui ne réchauffent pas où l’activité des brocs est du genre « mois de mars », bref rien de bien folichon et il faut avoir beaucoup d’heures à perdre pour espérer quelques modestes résultats.
Heureusement nous profitons d’un long we pour descendre dans le Sud, même si le programme est très chargé pour ces 5 jours, nous avons prévu une sortie pêche / dauphins avec Maëlle et une de ses copines.
Mise à l’eau donc en milieu de matinée, les filles révisent le lancer et tout le monde est rapidement opérationnel… il va quand même falloir faire attention dans l’excitation des chasses à ce que nos deux jeunes pêcheuses n’accrochent personne !
J’en profite pour présenter un nouveau matelot, Lake, jeune berger australien de maintenant 7 mois qui commence sa formation sur l’eau (pas d’inquiétude pour les fans d’Ecaille il est en pleine santé…).
La pêche c’est crevant :
Rapidement à la sortie du port les premières chasses éclatent, je n’en attendais pas tant, et me voilà attelé à une de ces petites fusées d’argent qui tirentttttt ah c’est bon !
Une première pélamide pour commencer la journée qui s’annonce sous les meilleurs auspices 🙂
Hélas ça se calme presque aussi vite et nous voilà à l’heure du casse croûte. L’après midi est consacré à la sieste et à la recherche des dauphins pour les filles (et aussi pour nous, mais nous ne les croiserons pas cette fois-ci). Ceci dit on s’amuse bien à faire du saute-moutons sur la houle :
Il est 18h et rien ne se passe, nous commençons à envisager de rentrer mais je sens que « ça va le faire », un dernier tour sur le secteur du matin nous fait croiser un gros groupe de mouettes et sternes qui cherchent, c’est sûr ça va le faire ! Et ça le fait !!
Les poissons commencent à exploser et nous entamons le jeu du chat et de la souris avec le banc de pélamides, les filles sont au taquet quand elles voient les poissons sauter et les mouettes poursuivre le banc. Pendant environ 2 heures nous multiplions les touches et mettrons au sec une demi-douzaines de poissons bien combatifs, c’est la fête sur le bateau !
Quand on a 12 ans ça tire vraiment fort !
Sur ce coup là on a failli se faire couper en deux par un ferry 🙂
Des éléments perturbateurs derrière :
La fin de journée se termine quand même avec 30 mn de chasses incessantes où nous n’arrivons pas à décider un poisson, c’est toujours incroyable, mais « on est bien » !
Une superbe journée sur l’eau, la fin de séjour fut plus compliquée, avec un retour interminable du fait des bouchons et un roulement qui lâche sur la descente du col de Luz la Croix Haute… plus de peur que de mal même si le bateau et la remorque finissent au garage…
ça va venir, le berger australien est bientôt opérationnel 🙂
Fan d’écaille demande sont retour immédiat sur le boat !
oui c’était la fête !
le bateau est toujours à La Croix Haute, je devrai le récupérer prochainement 🙂
Les filles devaient etres ravies!!
ca donne envie ces péla!
sinon le bateu? ca va mieux?